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Ce que tout le monde devrait savoir sur la solution implant dentaire

Ce que tout le monde devrait savoir sur la solution implant dentaire

À la Clinique dentaire de la maison de santé, nous constatons que les implants dentaires sont une solution dont le principe est mal connu et qui peut parfois générer quelques inquiétudes notamment concernant la complexité de l’intervention et les suites post-opératoires. Vous verrez dans cet article que c’est une intervention assez simple avec très peu de suite.
Nous définirons donc ce qu’est un implant avec sa prothèse puis nous verrons comment l’implant tient dans l’os et enfin quels en sont les avantages.

Qu’est-ce qu’un implant dentaire ?

Un implant dentaire est une petite vis en titane, qui mesure entre 6 et 13 mm de long et entre 3 et 6 mm de diamètre en moyenne. Un implant se substitue à la racine de la dent. Il sert de base stable pour les couronnes, les bridges et les solutions pour les personnes qui n’ont plus de dents.
Il stabilise la nouvelle dent grâce à son ancrage, intégré dans l’os de la mâchoire.

Qu’est-ce que la prothèse sur implant ?

La couronne ou le bridge est placé sur le dessus de l’implant.
Une couronne est une prothèse qui remplace une dent absente.
Un bridge ou un pont permet de remplacer une dent absente, voire deux.

Comment l’implant tient-il dans l’os ?

Un implant a la capacité de se lier à l’os au sein duquel il est placé. C’est le phénomène « d’ostéointégration ». Ce phénomène naturel s’établit en 3 à 6 mois et dure théoriquement toute la vie.
Il permet de créer une liaison mécanique très forte entre l’implant et l’os de la mâchoire. Une fois ostéointégré, l’implant peut supporter les forces de mastication qui s’exercent sur lui.
La surface d’un implant dentaire est en fait très rugueuse à l’échelle microscopique (voir schéma ci-dessous). Les cellules de l’os de la mâchoire migrent et colonisent sa surface.
Ces cellules synthétisent progressivement un nouveau tissu osseux. Le tissu vient s’ancrer dans les anfractuosités de la surface implantaire (tissu jaune sur l’image de droite).

Pourquoi poser un implant ?

Lorsqu’il manque une ou plusieurs dents, la pose d’implant(s) permet une réhabilitation aussi bien fonctionnelle (mastication) qu’esthétique (sourire).
Un des intérêts majeurs de l’implant est qu’il permet de ne pas toucher aux autres dents. Comme c’est le cas avec d’autres solutions comme pour le bridge dento-porté.
Par ailleurs les implants peuvent permettre d’éviter le port parfois contraignant de prothèse amovible (dentier) dans le cas d’un édentement important.

L’intervention chirurgicale pour la pose d’implant

L’intervention se prépare avec votre Chirurgien-dentiste. Il ou elle vous présentera toutes les étapes de la procédure et vous donnera les informations spécifiques à votre état de santé.
Il s’agit d’un protocole chirurgical, fréquent et peu invasif. Les suites post opératoires sont quasi- asymptomatiques.
L’intervention se programme plusieurs semaines à l’avance et dure environ 2 heures. L’anesthésie est locale et il suffit de prévoir une 1/2 journée de repos après l’intervention.
En bref, la pose d’implant est une technique très fiable qui respecte les dents existantes. Parlez-en avec votre professionnel de santé qui vous conseillera sur les solutions adaptées à votre situation.

Auteur(s) Autrice(s) : Dr Julien Cassaigne, Aurélie Beille – clinique dentaire
Sources : Manuel grand public Implants Nobel Biocare.

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La « panacée du cardiologue »

La « panacée du cardiologue »

Hippocrate (www.freepng.fr)

Panacée, littéralement « remède à tout » ou encore « la Secourable » est une déesse du panthéon grec, l’une des enfants d’Asclépios. Elle était en charge de soigner les malades avec des plantes ; on la retrouve avec une de ses sœurs, Hygie, dans le serment d’Hippocrate.

Comme nom commun, elle est synonyme de la « thériaque », un célèbre contre poison ramené à Rome par Pompée. Elle sera utilisée, modifiée encore pendant les siècles suivants jusqu’au début du 20ème. Mais elle était déjà moquée par Pline l’ancien comme charlatanisme devant la quantité folle d’ingrédients et d’effets réputés sur beaucoup trop de maux pour être honnête.

C’est l’origine de cette ambivalence : l’espoir d’un remède universel face à la réalité des différentes maladies et complications d’accidents qui s’étalera jusqu’au siècle dernier et le développement de la pharmacopée moderne (catalogue des médicaments).

C’est votre manière d’agir qui est la panacée !

Pourquoi parler alors de Panacée ici ? Parce qu’il existe un élément essentiel dans la prévention et le traitement des maladies cardio-vasculaires. Ce n’est pas une formule magique, ni une pilule, encore moins une potion à base de poudre de vipère et d’autres choses étranges, c’est votre manière d’agir (« comportement »).

(pics.onemusic.tv)

Le cœur et le système cardio-vasculaire, c’est environs 100 000 battements par jour, 40 millions par an et jusqu’à 3 milliards au cours d’une vie, 5 litres de sang transportés à travers un réseau avoisinant les 100 000 km, soit 2 fois et demi le tour de la terre … pour un adulte en bonne santé.

« Un cœur gros comme ça aux dimensions astronomiques ».

Lorsque le système déraille, il fait 400 morts par jour en France. 1ère cause de mortalité pour les femmes ET les hommes de plus de 65 ans. 2ème cause de mortalité pour les hommes avant 65 ans (derrière les cancers). Et surtout 1ère cause de mortalité pour les femmes avant 65 ans (devant les cancers). (1) Le tableau est encore plus sombre lorsque l’on compte les années de vie en bonne santé perdues après une attaque, un AVC, une artérite, …

Les hormones des femmes ne les protègent pas des maladies cardio-vasculaires, il faut en finir avec cette idée. (2)

Un peu de santé publique pour comprendre le risque cardio-vasculaire

Organisation Mondiale pour la Santé (www.who.int)

On distingue plusieurs niveaux de prévention :

  • La prévention primaire : avant la survenue d’un problème, on évite l’apparition du risque, c’est toujours ce qu’il y a de mieux à faire.
  • La prévention secondaire : après un accident, on va pouvoir empêcher l’aggravation d’une lésion qui restera présente (c’est le cas pour l’arrêt du tabac) ou même réduire le risque pour de bon. Par exemple le risque d’AVC diminue mécaniquement en baissant la tension artérielle.

Un « Facteur de Risque Cardio-Vasculaire (FRCV) augmente le risque de survenue de la maladie coronarienne lorsqu’on s’y expose, et diminue le risque lorsqu’on le supprime ou l’améliore. Cette dernière caractéristique (la réciprocité) le différencie du « marqueur de risque » qui lui, ne fonctionne que dans un sens – supprimer le marqueur ne change pas le niveau de risque.

On distingue classiquement les facteurs de risques cardio-vasculaires en 2 familles :

  • Ceux que l’on ne peut pas modifier : age, sexe et hérédité biologique – celle qui est véritablement liée à vos gènes, pas aux habitudes familiales.
  • Ceux sur lesquels on peut agir : tous les autres. Les plus fréquemment cités concernent le tabagisme, l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité abdominale, des facteurs psychosociaux, … Ils sont plus nombreux selon les études que l’on choisira, certains auteurs en dénombrent une centaine.

Un point à retenir : les facteurs de risques ne s’additionnent pas (1+1=2), ils se potentialisent (1+1=3 !) : un peu de cholestérol avec un peu d’hypertension et une cigarette de temps en temps peuvent produire plus de dégât sur votre santé que beaucoup de cholestérol.

Pas de chance, ou plutôt si. Car si vous baissez l’exposition à quelques facteurs par un effort réduit, vous diminuez considérablement le risque cardio-vasculaire. Peu d’effort suffit pour un gain avantageux !

Un bémol cependant, les modèles (scores) actuels d’évaluation de risques basés sur les FRCV ont des failles : ils minorent l’impact de votre âge (dès que vous franchissez un seuil d’âge votre risque augmente) ; ils minorent toujours le risque pour les femmes alors que les chiffres de mortalité/morbidité indiquent le contraire : les femmes sont probablement plus exposées que les hommes au risque d’accident cardio-vasculaire ; ils ne prennent pas correctement en compte le temps d’exposition à un facteur de risque (ils considèrent par exemple que soit vous fumez, soit vous ne fumez pas, alors que la durée a un impact).

Arrêter de fumer – manger mieux et bouger plus : voilà la composition de la panacée des cardiologues

Arrêter de fumer – manger mieux et bouger plus : voilà la composition de la panacée des cardiologues. Ces trois éléments, simple, qui viendront naturellement réduire le stress et améliorer votre sommeil. Cela va réduire tous les facteurs de risques cardio-vasculaires modifiables et permettre de faire disparaître 80 % du risque des maladies cardio-vasculaires en plus d’améliorer votre qualité de vie. J’insiste sur ce chiffre, avec ces 3 éléments, 80 % du risque est supprimé.

(www.almaviva.com)

Aucun médecin, aucun pharmacien, aucun professionnel de santé ne peut le faire à votre place ; c’est votre manière d’agir (« comportement ») qui a le plus d’impact.

✔  Aujourd’hui, tous les professionnels de santé peuvent vous aider à arrêter de fumer et plusieurs substituts nicotiniques sont totalement ou partiellement pris en charge (si vous avez eu la mauvaise idée de commencer, il n’est jamais trop tard pour arrêter). (3)

✔  Manger mieux c’est manger varié et sans excès (ni trop – ni trop peu). (4)

✔  Bouger plus, c’est une heure tous les jours pour les enfants (80 % ne le font pas) et idéalement 30 minutes tous les jours pour les adultes. (5)

Ces mesures ne remplacent pas un traitement qui aurait été prescrit par un professionnel de santé, elles sont le socle de votre prise en charge sur lequel peuvent venir s’ajouter les effets de vos traitements.

Pour aller plus loin, comme chaque année le 29 septembre avait lieu la journée internationale du cœur. A cette occasion, la fédération française de cardiologie organisait du 20 au 29 Septembre les semaines du cœur, un peu partout en France. (6)

Auteur : J. Schenker – Infirmier Délégué à la Santé Publique – Asalée

Sources et références :

  1. BEH du 12 Novembre 2019 – https://www.santepubliquefrance.fr/docs/bulletin-epidemiologique-hebdomadaire-12-novembre-2019-n-29-30-surveillance-de-la-mortalite-par-cause-medicale-en-france-les-dernieres-evolutions
  2. https://presse.inserm.fr/oestrogenes-et-risques-cardiovasculaires-chez-les-femmes-menopausees/1492
  3. https://www.tabac-info-service.fr/
  4. https://www.mangerbouger.fr/Manger-mieux
  5. https://www.mangerbouger.fr/Bouger-plus
  6. https://fedecardio.org/nous-connaitre/semaine-du-coeur-2021/
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Tout savoir sur le développement sensori-moteur de l’enfant

Tout savoir sur le développement sensori-moteur de l’enfant

Depuis 2019, la maison de santé de Rieux-Volvestre propose des ateliers pour les futurs ou jeunes parents sur le développement de l’enfant : les ateliers Stimul’Ergo. Ces ateliers ont pour but d’informer les parents et de donner des conseils pratiques pour l’accueillir, l’accompagner et le stimuler.

Source : www.freepik.com

Le développement d’un enfant a 5 caractéristiques, il :

  • Suit un ordre prévisible ;
  • Va du plus simple au plus complexe ;
  • Est cumulatif : chaque étape s’ajoute à la précédente ;
  • A son propre rythme : il est individualisé à chaque enfant ;
  • N’est pas linéaire : il se fait par paliers plus ou moins longs.

Le développement du tout petit peut se classer en 5 domaines :

  • La motricité globale et fine ;
  • Le cognitif ;
  • Le langage ;
  • L’affectif ;
  • Les habilités sociales.

Le développement moteur se déroule en 3 grandes étapes :

A la naissance, la motricité de l’enfant est dite involontaire, réflexe. Le bébé est hypertonique, « enroulé ». Au bout de quelques semaines, il va se « détendre » et la motricité volontaire se met en place de façon progressive.


D’abord le bébé fait connaissance avec son corps sans se déplacer : contrôle des mouvements de sa tête, s’enroule, touche ses pieds, se positionne sur un côté et l’autre. à plat ventre, il redresse sa tête.

Ensuite, l’enfant va explorer l’espace : à plat ventre, il pivote, fait des roulés boulés. Puis il commence à ramper et après fait du quatre pattes.

Pour finir l’enfant découvre la verticalité : il se met assis et sort de la position assise seul, puis sur les genoux, en position de chevalier servant, la position debout, la marche en s’appuyant. Après avoir expérimenter les déséquilibres et acquis confiance en lui, il se lancera dans la marche sans appui.


Le développement moteur global ne s’arrête pas là mais continue jusqu’à l’âge de 8 ans avec l’apprentissage de la course, des sauts, de la tenue de l’équilibre sur un pied, des shoots, des lancers et rattrapage de balles et ballons.

Le développement sensoriel

Après la motricité réflexe innée, c’est le développement des compétences sensorielles qui constitue la base du développement de bébé. C’est à partir des informations sensorielles perçues qu’il découvre le monde avant de pouvoir interagir avec lui. Pendant son développement in-utéro, le bébé est préservé de l’intensité des multiples stimulations sensorielles du monde extérieur. En une fraction de seconde, il est exposé à un véritable choc sensoriel, le monde.
Le bébé devra s’habituer à la variation de température, aux lumières, aux bruits, aux odeurs, à la gravité, aux personnes qui le touchent et s’activent autour de lui. Il lui faudra du temps et du réconfort pour tolérer, s’habituer, accepter ses informations sensorielles.

Pourquoi participer à un atelier Stimul’Ergo 0-6 mois à la maison de santé ?

Un parent qui connaît les étapes du développement de l’enfant saura observer et accompagner son enfant. De la connaissance naît la confiance.
Voici les thèmes abordés lors de cet atelier :

  • L’éveil du tout petit
  • La motricité libre : comment créer un coin d’éveil à la maison ?
  • La plagiocéphalie, c’est quoi ? Comment la prévenir ? Que faire lorsqu’elle est déjà ?
  • Comment gérer le sommeil de bébé ?
  • La parentalité positive : c’est quoi ? Comment fait-on en pratique ?
  • Comment aménager la maison, choisir le matériel de puériculture et les premiers jouets du bébé ?

Vous pouvez vous inscrire en en parlant à votre professionnel de santé.

Examens de santé de suivi du développement de l’enfant

Tous les enfants bénéficient systématiquement de 20 examens de santé réalisables par un médecin généraliste ou un pédiatre en libéral, en centre de santé ou en consultation de PMI, pour permettent la surveillance du développement de l’enfant ainsi que le dépistage des anomalies ou déficiences (sensorielles, notamment visuelles, auditives, troubles du langage, troubles du comportement…). Ces consultations sont aussi mises à profit, de manière adaptée à l’âge, pour la prévention. Depuis le 1er mars 2019, ces examens s’échelonnent jusqu’à 16 ans et sont pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie sur la base des tarifs de responsabilité (hors dépassements d’honoraires) et sans avance de frais. » https://www.ameli.fr/haute-garonne/assure/actualites/suivi-medical-des-enfants-et-des-ados-chaque-age-son-examen

Autrice : Jacqueline Le Guigo, ergothérapeute

Sources :

http://stimulergo.fr

Haute Autorité de Santé. Troubles du neurodéveloppement – Repérage et orientation des enfants à risque; 2020.

Date : 13 septembre 2021

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Rentrée & certificats médicaux

Rentrée et certificats médicaux

Source : piqsels.com

La rentrée est traditionnellement la période où de multiples demandes de certificats médicaux viennent remplir les salles d’attentes des médecins, pourtant certains ne sont pas nécessaires ! Faisons le point sur ce qui peut vous être demandé et comment y répondre :

Le certificat médical de non-contre indication à la pratique sportive

. remplacé par un questionnaire de santé pour les mineurs

« Le décret n° 2021-564 du 7 mai 2021 prévoit qu’il n’est désormais plus nécessaire, pour les mineurs, de produire un certificat médical pour l’obtention ou le renouvellement d’une licence dans une fédération sportive ou pour l’inscription à une compétition sportive organisée par une fédération. La production d’un tel certificat demeure toutefois lorsque les réponses au questionnaire de santé du mineur conduisent à un examen médical, mais également pour les disciplines à contraintes particulières. (*Alpinisme, plongée subaquatique, spéléologie, disciplines sportives pratiquées en compétition, pour lesquelles le combat peut prendre fin par K-O, disciplines sportives comportant l’utilisation d’armes à feu ou à air comprimé, disciplines sportives pratiquées en compétition, comportant l’utilisation de véhicules terrestres à moteur, à l’exception du modélisme automobile radioguidé, disciplines sportives aéronautiques pratiquées en compétition, à l’exception de l’aéromodélisme, parachutisme, rugby à XV, rugby à XIII et rugby à VII.) »

Retrouvez davantage d’informations sur le site de votre fédération sportive (s’il a bien été mis à jour !), et sur le site du gouvernement : https://sports.gouv.fr/accueil-du-site/actualites/article/le-certificat-medical-de-non-contre-indication-a-la-pratique-sportive-remplace

. pas toujours indispensable pour les adultes

Concernant les adultes, pour les licences compétition et loisir, la présentation d’un certificat médical d’absence de contre-indication n’est plus exigée que tous les trois ans, c’est-à-dire lors d’un renouvellement de licence sur trois, en l’absence de modification notable de l’état de santé attestée par un questionnaire rempli par intéressé (QS-SPORT), sauf pour les disciplines à contraintes particulières. (*Alpinisme, plongée subaquatique, spéléologie, disciplines sportives pratiquées en compétition, pour lesquelles le combat peut prendre fin par K-O, disciplines sportives comportant l’utilisation d’armes à feu ou à air comprimé, disciplines sportives pratiquées en compétition, comportant l’utilisation de véhicules terrestres à moteur, à l’exception du modélisme automobile radioguidé, disciplines sportives aéronautiques pratiquées en compétition, à l’exception de l’aéromodélisme, parachutisme, rugby à XV, rugby à XIII et rugby à VII.) »

→ Retrouvez ici tous les cas de figure : https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/certificatMedical

Le recours au certificat médical ne devrait être réservé qu’aux seuls cas prévus par les textes

« Le certificat médical ne se justifie que s’il a une raison médicale. il n’est obligatoire que si un texte législatif ou réglementaire l’exige. Dans de nombreux autres cas, il n’est pas nécessaire. Réduire le nombre de certificats médicaux, c’est laisser du temps au médecin pour soigner ses patients. » Vous trouverez sur le lien suivant un document officiel synthétisant les différents cas de figures, et qui peut être remis à votre interlocuteur : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/331_annexe_certifs_medicaux.pdf

Par exemple les médecins sont fréquemment sollicités pour remplir et signer un document concernant l’obligation vaccinale des enfants accueillis à l’école. Nous vous rappelons que lorsqu’il est dûment rempli, le carnet de santé fait office de certificat médical et qu’il est donc inutile de remplir un document supplémentaire. Ces éléments ont bien été rappelés par le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins lors de l’instauration de l’obligation vaccinale : « s’agissant d’un certificat de vaccination, nous vous confirmons qu’il nous apparaît tout à fait inutile étant donné la possibilité de vérifier que l’enfant est à jour de ses vaccins avec la simple production du carnet de santé, ce qui est d’ailleurs prévu par l’article R.3111-8-1 du code de la santé publique.« 

Autre exemple, concernant la dispensation de médicaments, « dans le cas d’un médicament prescrit, lorsque son mode de prise ne présente pas de difficultés particulières ni de nécessité d’apprentissage et lorsque le médecin n’a pas prescrit l’intervention d’un auxiliaire médical, l’aide à la prise du médicament est considérée comme un acte de la vie courante. Ainsi, l’autorisation des parents, accompagnée de l’ordonnance médicale prescrivant le traitement, suffit à permettre aux assistantes maternelles d’administrer les médicaments requis aux enfants qu’elles gardent.
Article L. 4161-1 du Code de la santé publique ; avis du Conseil d’état du 9 mars 1999 ; circulaire DGs/Ps3/DAs n° 99-320 du 4 juin 1999 relative à la distribution de médicaments ; décret n°2021-1131 du 30 août 2021.

Bien entendu votre médecin reste disponible pour répondre à vos demandes en cas de difficultés.

Source : https://www.flickr.com/photos/saneboy/3617855124

Auteur : Yohann Vergès, médecin généraliste

Sources : https://sports.gouv.fr

https://solidarites-sante.gouv.fr

https://www.conseil-national.medecin.fr/

Date : 7 septembre 2021

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Les premiers ateliers d’éducation thérapeutiques pour les patients diabétiques ont enfin eu lieu en juin 2021 !

Les premiers ateliers d’éducation thérapeutiques pour les patients diabétiques ont enfin eu lieu en juin !

La maison de santé de Rieux-Volvestre a organisé ses premiers ateliers d’éducation thérapeutique pour les patient·es diabétiques. Nos 5 participant·es ont pu échanger et se former avec les professionnel·les de santé de l’équipe : médecin, infirmier, pharmacien, infirmier Asalée, pédicure-podologue, kinésithérapeute, ergothérapeute.
Durant deux après-midi à la maison de santé, le groupe de patient·es a abordé des sujets liés aux soins du diabète et la prévention des complications du diabète.

Les thèmes abordés étaient :

  • La maladie, son suivi et ses complications ;
  • Les différents traitements du diabète ;
  • L’autosurveillance de la glycémie et les recommandations en cas d’hypoglycémie ;
  • La surveillance des pieds et les gestes de prévention (lisez notre article) ;
  • Les recommandations pour l’alimentation ;
  • L’activité physique, avec une mise en pratique dans le village.

Les patient·es ont apprécié ce temps qui leur a permis d’apprendre, de réapprendre et de mettre à jour leurs connaissances. L’objectif est de permettre à chacun·e de bien gérer sa vie au quotidien tout en préservant sa santé et sa qualité de vie. L’humour et la convivialité étaient bien-sûr au rendez-vous, ce qui a facilité les échanges et l’apprentissage. Les conjoint·es étaient les bienvenu·es.
L’équipe des professionnel·les était ravie d’aboutir ce projet que nous avions dû reporter plus d’une fois du fait de la situation sanitaire.

Nous remercions la Fédération Française des Diabétiques de leur appui lorsque nous avions commencé à concevoir ces ateliers.

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Prévenir les plaies du pied diabétique

Prévenir les plaies du pied diabétique

Comme vous le savez peut-être, des patients de la maison de santé de Rieux-Volvestre ont participé à des ateliers d’éducation thérapeutique durant le mois de juin 2021. Cet article va vous présenter des conseils pratiques pour prendre soin de vos pieds tel que nous l’avons vu dans un des ateliers.
En effet, les différentes complications du pied diabétique peuvent être prévenues et évitées par une surveillance régulière du patient et par les professionnels de santé.

Pied diabétique : un enjeu de santé publique ?

La prise en charge du pied diabétique est un enjeu de santé publique. Les chiffres en témoignent malheureusement :

  • Près de 11 000 personnes diabétiques subissent chaque année une amputation d’un membre inférieur ;
  • 34 000 sont hospitalisées pour une plaie du pied ;
  • L’incidence de l’amputation est 12 fois plus élevée chez les personnes diabétiques que chez les personnes non-diabétiques ;

Comment prendre soin de ses pieds ?

De petites habitudes à prendre quotidiennement permettent de prendre soin de ses pieds et d’éviter ainsi des complications :

  • Examiner ses pieds tous les jours : avec les yeux et les mains ! En cas de difficulté : un miroir ou un proche peuvent aider ;
  • Laver ses pieds à l’eau et au savon tous les jours, sans oublier de bien sécher entre les orteils. Éviter le sèche-cheveux ou le radiateur qui pourraient causer une brûlure ;
  • Mettre de la crème hydratante tous les jours mais jamais entre les orteils (risque de macération et donc de développer une mycose) ;
  • Ne pas utiliser d’objets tranchants ou coupants pour s’occuper de ses pieds. Privilégier la lime pour les ongles.
  • Favoriser les chaussettes en matière naturelle bambou, coton… et les changer tous les jours.

Comment choisir ses chaussures ?

Les pieds gonflent au fil de la journée. Ainsi, lorsque vous allez acheter vos chaussures :

  • Allez-y en fin de journée ;
  • Prenez votre temps pour les essayer et faites plusieurs tours de magasin ;
  • Évitez les chaussures avec une couture sur le devant ;
  • Si vous vous sentez comprimé dans une paire ne vous dites pas « elle va se faire ! ».

Commencez à les porter de façon progressive.

Si vous n’arrivez pas à vous chausser dans le commerce, il existe des chaussures orthopédiques à la pharmacie : CHUT / CHTS. Parlez-en à votre médecin.

Dernier conseil : mettre la main dans ses chaussures avant de les enfiler afin de s’assurer qu’il n’y a rien dedans ! Un caillou ou un objet dur peut s’y trouver.

Que faire en cas d’apparition d’une plaie ?

En cas d’apparition d’une rougeur ou d’une callosité : ne pas attendre ! Consultez votre médecin ou votre pédicure-podologue.

Si vous vous blessez, désinfectez et protégez la plaie avec un pansement. Puis allez consulter votre médecin.

Il s’agit de ne pas attendre d’être confronté au problème pour s’occuper de ses pieds. Prenez-en soin, un peu chaque jour, avant que les plaies apparaissent !

Pour limiter un déséquilibre glycémique qui favorise l’apparition de plaies et qui rend la cicatrisation plus difficile, les 3 piliers du diabètes sont essentiels :

  • Alimentation équilibrée ;
  • Activité physique ;
  • Traitement adapté au type de diabète.

Nous développons ces sujets dans les ateliers d’éducation thérapeutique proposés à la maison de santé pluriprofessionnelle de Rieux-Volvestre. Pour en savoir plus sur ces ateliers, parlez-en à vos professionnels de santé.

Autrice : Camille DAIDIE, pédicure-podologue

Source : www.federationdesdiabetiques.org

Date : 7 juillet 2021

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Ateliers d’éducation thérapeutique pour patient.e.s diabétiques

Ateliers d’éducation thérapeutique pour patient-es diabétiques

La maison de santé proposait en 2021 aux patient·es diabétiques de type 2 un temps d’éducation thérapeutique. Deux demi-journées pour mettre à jour vos connaissances et d’échanger avec d’autres personnes diabétiques autour de la maladie au quotidien.

Votre médecin ou votre pharmacien vous renseignent.

Les ateliers continuent à la MSP. Plus d’information auprès de vos professionnels de santé.

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Partage d’information sur la vaccination contre le COVID

Partage d’information sur la vaccination contre le COVID

Le 26 janvier 2021, une réunion sur la vaccination contre la COVID-19 a été préparée par Dr Ronan RUMEAU et Dr Bastien JEUDY-BROSSET. Cette réunion a été organisée pour répondre aux questions à propos de ce vaccin. Etaient présents des professionnels de santé de la maison de santé et des établissements de santé de Rieux-Volvestre.

Pour se faire vacciner contre la COVID-19, il ne faut pas avoir été vacciné par tout type de vaccin (dont la grippe) trois semaines minimum avant la vaccination contre la COVID. De plus, en cas de contamination à la COVID-19, il est fortement conseillé d’attendre 3 mois avant de se faire vacciner. Cette préconisation est aussi applicable en cas de contamination entre les deux doses du vaccin (avant de recommencer le processus complet).

Il existe de nombreux types de vaccins différents

  • Le virus vivant atténué (ex: vaccin varicelle)
  • Le virus vivant inactivé (ex: hépatite a)
  • Le vaccin à vecteur viral répliquant (ex: ébola)
  • Le vaccin à vecteur viral non répliquant (ex: astrazeneca)
  • Le vaccin à sous unité protéique (ex: Hépatite B, Coqueluche)
  • Le vaccin à particules pseudo virales (ex: Papillomavirus)
  • Le vaccin à ADN
  • Et le vaccin à ARN Messager

Avant qu’un vaccin puisse être mis en vente, il existe 4 phases d’essai clinique (comme pour tout médicament) :
Phase 1 : Cerner la toxicité de traitement Phase 2 : Démonter l’efficacité
Phase 3 : Comparer l’efficacité au Placebo ou à un traitement de référence
Phase 4 : Suivi post Autorisation de Mise sur le Marché
(AMM)

Le vaccin est plus efficace chez les moins de 50 ans car leur système immunitaire est plus efficace.

Exemple de l’efficacité du vaccin :
• Sur 10 000 personnes contaminées par la COVID (sans vaccin) :

  • 270 vont mourir
  • 800 seront en réanimation
  • 1400 auront de forts symptômes
  • Et les autres auront juste de petits symptômes ou seront asymptomatiques.

• Sur 10 000 personnes contaminées par la COVID (avec vaccin) :

  • 13 vont mourir
  • 40 seront en réanimation
  • 70 auront de forts symptômes
  • et les autres auront juste de petits symptômes ou seront asymptomatiques.

Cette réunion confirme donc le fait qui faille se faire vacciner, pour sortir de cette crise sanitaire inédite.

Autrice : Marine Albert, stagiaire

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Lombalgie aiguë, l’activité c’est la clé !

Lombalgie aiguë, l’activité c’est la clé !

84% des Français auront au moins une fois mal au dos au cours de leurs vie. Ce chiffre important peut être néanmoins diminué en suivant des recommandations simples de prévention.
Les professionnels de la maison de santé, en première ligne sur cette thématique de santé publique majeure tant du point de vue économique que social, se mobilisent pour vous apporter des solutions préventive et curatives simples à mettre en place au quotidien.

Qu’appelle t’on la lombalgie commune?

C’est une douleur aiguë caractéristique de la région lombaire située au bas du dos, elle est autrement appelée « lumbago ». Cette douleur peut être accompagné par une sensation de blocage et de perte de mobilité. Les causes de cette pathologie sont multiples prévisible ou non : mauvaise posture, port de charge démesurée, sédentarité, gestes anodins du quotidiens…
La lombalgie aiguë est une pathologie invalidante mais non grave, son évolution est normalement favorable en moins de 6 semaines. Sa cause principale est mécanique, elle est dû à des lésions musculaires, ligamentaire et tendineuses du système de soutient et de fonctionnement de la colonne vertébrale.

En l’absence signes suivants, la lombalgie aiguë est une pathologie invalidante mais non grave.

Les signes de gravité peuvent-être : douleur au repos et en particulier la nuit ; incontinence ; problème de motricité au niveau des jambes ; fourmillements, engourdissements au niveau du pubis ou du périnée ; traumatisme important (tel une chute de hauteur) ; perte de poids inexpliquée ; antécédent de cancer ; usage de drogue intraveineuse ; usage prolongé de corticoïdes ; déformation importante de la colonne ; douleur thoracique ; vous avez moins de 20 ans ou plus de 55 ans ans ; fièvre ; grande fatigue.
Auxquels cas, parlez-en à votre professionnel de santé.

LE SAVIEZ VOUS ? Le repos est le traitement adapté en cas de lombalgie aiguë ? FAUX !

Selon une étude menée par l’Assurance Maladie en 2018, 45% des Français sont d’accord avec l’affirmation « le meilleur remède contre la lombalgie est le repos », ils étaient 68% en 2017. Cette amélioration significative est notamment dû à la diffusion de campagne de prévention télévisé visant à promouvoir les bons gestes au quotidien.

Maintenant, à vous d’agir !

Pour réduire l’impact de la lombalgie dans votre vie, il vous faut pratiquer une activité physique régulière adaptée à votre condition physique. Elle doit inclure des exercices de renforcement musculaire, d’étirement pour la mobilité et des exercices fonctionnels comme la marche, le jardinage ou tout autre activité selon vos préférences.
Il est également nécessaire de suivre une alimentation saine et équilibré, le surpoids étant un facteur de risque aggravant dans la lombalgie aiguë. Vous retrouverez des conseils sur le site www.mangerbouger.fr.
Toute augmentation de vos activités physiques quotidiennes ont un impact positif sur votre santé globale et notamment sur la lombalgie.


Comment bouger quand j’ai mal ? Source : https ://ameli.fr

Prévenir, mieux que guérir

Pour prévenir le risque de récidive d’une lombalgie aiguë, poursuivez vos activités physiques. Au travail et dans les activités de la vie quotidienne adoptez les bonnes postures pour protéger votre dos, que ce soient lors d’une simple manutention ou lors d’une activité plus complexe.
Pour plus d’accompagnement n’hésitez pas à vous adresser à votre professionnel de santé.

Besoin de motivation ?

Vous pouvez télécharger l’application Activ’dos, développée par l’Assurance Maladie. Cette application vous permet de tester vos connaissances sur votre dos, elle vous propose également des mises en situation dans les gestes et activités de la vie quotidienne ainsi que des exercices de renforcement musculaire et d’étirement pour prendre soins de votre dos.

Sources :
www.has-sante.fr
www.ameli.fr
www.inrs.fr

Auteur et autrice : Vincent Santa-Cruz et Clothilde Segré

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Ateliers : préparer son parcours de grossesse

Ateliers : « préparer son parcours de grossesse »

Pour accompagner votre grossesse ou celle de votre compagne, la maison de santé pluriprofessionnelle de Rieux-Volvestre vous propose 3 ateliers à la carte : activité physique, alimentation et développement sensori-moteur du bébé.

Ces ateliers sont organisés deux fois par an.

Les prochains ateliers auront lieu :

Alimentation et grossesse : jeudi 15 juillet – 18h30 à 20h
Stimul’ergo – développement sensori-moteur : mardi 27 juillet – 13h30 à 15h30
Stimul’ergo – développement sensori-moteur : samedi 18 septembre – 9h à 11h

Envoyez un SMS au 06 64 61 73 40 en indiquant : NOM, Prénom, atelier(s) choisis et téléphone.

Gestes barrières à respecter !