L’antibiorésistance

L’antibiorésistance : un danger invisible

L’antibiorésistance est la capacité d’une bactérie à résister à l’action d’un antibiotique.

Les antibiotiques sont des médicaments qui tuent ou bloquent la croissance des bactéries. 

Leur découverte, finalement assez récente, a révolutionné la médecine au XXᵉ siècle : grâce à eux, des maladies autrefois mortelles sont devenues traitables (pneumonies, infections de plaies, septicémies…).

Mais les bactéries sont rusées : lorsqu’elles sont exposées trop souvent aux antibiotiques, certaines apprennent à résister. On parle alors d’antibiorésistance : les antibiotiques ne fonctionnent plus, ou moins bien.

Pourquoi est-ce grave ?

Vous connaissez probablement le staphylocoque doré (staphylococcus aureus), cette bactérie dont le nom fait souvent peur.

Ce n’est pas en soi un “super microbe” : c’est une bactérie assez courante, que l’on retrouve même parfois naturellement sur la peau ou dans le nez sans provoquer de maladie.

Le vrai problème vient quand certaines souches deviennent résistantes aux antibiotiques. Dans ce cas, les traitements habituels ne fonctionnent plus, et une infection qui pourrait être simple à soigner devient beaucoup plus difficile à traiter.

Autrement dit, ce n’est pas tant le germe lui-même qui est exceptionnellement dangereux, mais le fait qu’il ait appris à résister aux médicaments que nous utilisons contre lui.

Il est essentiel de comprendre que le problème n’est pas que VOUS devenez résistant aux antibiotiques. C’est la bactérie qui le devient.

Dans la mesure où nous partageons tous les mêmes environnements et les mêmes microbes, les bactéries résistantes qui apparaissent à un endroit peuvent facilement se propager et nous concerner tous.

Chaque année, l’antibiorésistance tue plus de 35 000 personnes en Europe, dont plus de 5 000 en France (source : European Centre for Disease Prevention and Control, 2022).

Si rien ne change, les infections simples (comme celles de la peau ou de la vessie) redeviendront potentiellement mortelles, car les antibiotiques ne fonctionneront plus.

On estime qu’en 2050, cela pourrait devenir la première cause de mortalité dans le monde, devant le cancer (rapport O’Neill, 2016).

Ce phénomène menace tout le monde : enfants, adultes, personnes âgées, et rend les opérations ou traitements médicaux risqués.

Ce qui semble aujourd’hui alarmiste voire impensable sur ces affiches de sensibilisation faites en 2021 par des étudiants en pharmacie et en médecine pourrait devenir réalité dans les années à venir

Comment les bactéries deviennent résistantes ?

Les bactéries sont des micro-organismes qui vivent partout et qui possèdent des astuces pour survivre et s’adapter.

Division rapide

Les bactéries se multiplient très vite : certaines peuvent doubler leur nombre toutes les 20 minutes. Cette croissance rapide explique pourquoi les infections peuvent s’aggraver rapidement.

La protection : la paroi

La paroi bactérienne agit comme une armure qui protège la bactérie du milieu extérieur. Certaines parois sont plus épaisses, d’autres plus fines, ce qui influence la sensibilité aux antibiotiques.

Les biofilms

Les bactéries peuvent se rassembler et produire une sorte de “gel” collant, appelé biofilm, qui forme un bouclier. Exemples : la plaque dentaire ou le tartre sur les dents. Dans un biofilm, elles sont plus résistantes aux médicaments.

La communication (quorum sensing)

Les bactéries “discutent” entre elles à l’aide de molécules chimiques : elles se transmettent des messages pour savoir quand il faut coopérer et devenir plus fortes. Par exemple pour former un biofilm ou déclencher une infection.

L’échange de gènes

Les bactéries peuvent s’échanger des morceaux de leurs “modes d’emploi” (ADN) via des ponts microscopiques ou des nanotubes. C’est ainsi qu’elles se partagent la résistance aux antibiotiques.
Causes principales de l’augmentation des résistances

Causes principales de l’augmentation des résistances

Surconsommation et prescriptions inadaptées

Utiliser trop souvent ou à mauvais escient les antibiotiques (pour des infections virales, prescriptions sans indication claire, non-respect de la durée) favorise la sélection de bactéries résistantes. Plus les bactéries sont exposées aux antibiotiques, plus elles développent et transmettent leur résistance.
L’utilisation massive des antibiotiques après la Seconde Guerre mondiale, favorisée par l’arrivée de la production industrielle, est un exemple flagrant de la forte « pression de sélection » exercée sur les bactéries.

Cette utilisation massive a permis de sauver des millions de vies mais a aussi accéléré la fin de ce qu’on appelle « l’âge d’or » des antibiotiques. Des bactéries multirésistantes ont émergé rapidement, rendant certaines infections difficiles voire impossibles à traiter.

Utilisation vétérinaire et agricole

Le recours massif aux antibiotiques dans l’élevage animal, notamment comme facteurs de croissance, interdit en Europe mais toujours pratiqué ailleurs, contribue à la sélection de bactéries résistantes qui peuvent passer à l’homme par la chaîne alimentaire.

On note tout de même une très nette diminution de la vente d’antibiotiques à usage vétérinaire en Europe et en particulier en France avec une baisse de plus de 40 % ces 10 dernières années.


Diffusion environnementale

Les résidus d’antibiotiques et de désinfectants, rejetés dans les eaux usées et l’environnement, créent une « pression de sélection » qui accélère l’apparition et la propagation des bactéries résistantes, même loin des hôpitaux ou des fermes.

Transmission mondiale accrue

La mobilité accrue des personnes, des animaux et des marchandises favorise la diffusion internationale des bactéries résistantes et de leurs gènes, rendant le phénomène global et difficile à contrôler.

Déclin des découvertes

L’histoire récente a vu la baisse marquée du développement de nouveaux antibiotiques.

Presque tous les antibiotiques approuvés depuis 1980 appartiennent à des familles déjà connues, avec seulement de petites modifications chimiques, ce qui limite leur intérêt.

Entre 1987 et 2017 il n’y a pas eu de nouvelle famille d’antibiotiques mise sur le marché.

Les raisons sont multiples :

  • Scientifiques : découvrir de nouvelles molécules efficaces est devenu très complexe, la recherche s’étale sur 10 à 15 ans alors que les bactéries développent rapidement des résistances
  • Économiques : Un antibiotique se prescrit généralement sur une courte durée, à bas prix, et les nouveaux produits sont réservés aux cas graves pour limiter les résistances. Les grands laboratoires se sont donc largement retirés du secteur
  • Contraintes de santé publique : la réglementation impose des essais cliniques lourds pour démontrer l’efficacité et la sécurité. La tendance est plutôt d’encourager un usage très prudent des nouveaux antibiotiques pour préserver leur efficacité

Les enjeux

L’antibiorésistance progresse donc du fait de nos comportements, tant médicaux qu’environnementaux. Les risques qu’elle représente nécessitent des efforts collectifs pour diminuer l’usage inutile des antibiotiques et limiter leur rejet dans la nature.

La lutte contre l’antibiorésistance mobilise aujourd’hui une approche globale appelée « Une seule santé » qui lie la santé humaine, animale et environnementale de manière coordonnée.

Une enquête DREES 2022 auprès des médecins généralistes révèle que près de 53% des généralistes déclarent être confrontés à l’antibiorésistance dans leurs pratiques récentes. La pression des patients pour obtenir des antibiotiques inutiles demeure très forte. Si les médecins se disent largement convaincus de leur rôle à jouer, une proportion non négligeable avoue céder et faire des prescriptions par obligation : peur médico-légale, refus de soins, demandes insistantes… ce qui souligne les difficultés concrètes de mise en place du bon usage au quotidien.

Des outils disponibles pour un usage raisonné des antibiotiques :

  • Les campagnes de sensibilisation du grand public, tout le monde se souvient du “Les antibiotiques c’est pas automatique” de 2002
  • Le développement de test de diagnostic rapide : angine, cystite désormais disponibles également en pharmacie
  • Les recommandations régulièrement actualisées par les sociétés savantes sur l’utilisation la posologie et la durée des traitement

Que faire pour chacun d’entre nous ?

Résister aux idées reçues

❌ “Je prends des antibiotiques pour la grippe.”
→ Faux ! La grippe et la majorité des rhumes et des bronchites sont dus à des virus. Or, les antibiotiques ne marchent que contre les bactéries.

❌ “Je peux arrêter mon antibiotique dès que je me sens mieux.”
→ Mauvaise idée ! Cela laisse des bactéries survivre et favorise leur résistance.

❌ “Un petit reste d’antibiotiques, je peux le réutiliser plus tard.”
→ Non : chaque infection est différente, et l’automédication est dangereuse.

Adopter quelques règles simples

💊 Prendre des antibiotiques uniquement s’ ils sont prescrits par un professionnel de santé.

Respecter la durée du traitement même si l’on va mieux.

🧼 Prévenir les infections par de simples gestes : lavage des mains, vaccination, hygiène alimentaire.

👩‍⚕️ Ne jamais partager ou réutiliser des antibiotiques sans avis médical. 🌳 Soutenir la lutte contre l’usage excessif des antibiotiques en agriculture et dans l’environnement. Ramener ses médicaments non utilisés chez son pharmacien.

Un enjeu collectif, une responsabilité partagée

L’antibiorésistance n’est pas qu’un mot compliqué de médecin : c’est un enjeu de santé majeur. Nos comportements d’aujourd’hui conditionnent l’efficacité des antibiotiques pour soigner les infections de demain.

Auteur : Dr Ronan Rumeau. Novembre 2025

Sources

Café des femmes trimestriel 2025-2026

En tant que sage-femme, je me suis rendue compte de la difficulté des femmes à trouver des espaces pour partager et se soutenir sur des sujets qui les touchent en tant que femmes.

Le Café des femmes de la MSP à Rieux-Volvestre est l’occasion de créer un espace de sororité pour se retrouver, s’exprimer, se soutenir, entre femmes.

Un endroit où des femmes de toutes générations peuvent échanger sur leurs expériences personnelles et créer ainsi une entraide et une solidarité féminine. Ce Café des femmes s’adresse à vous si l’expérience vous tente et que vous êtes une femme.

Modalités

Un mardi en avril, juin, septembre, décembre

Autour d’une boisson et de quelques gourmandises

Inscription auprès de Estelle STAUDER

06 64 61 73 40 par SMS de préférence

www.msprieux.fr

Ateliers : le développement de l’enfant – rentrée 2025

Le développement sensorimoteur, c’est un processus naturel, qui permet aux bébés de comprendre le monde, de développer leur coordination, leur éveil au monde, leurs compétences sociales, en utilisant leurs sens et mouvements.

Pour favoriser ce développement, il est essentiel de soutenir l’exploration des enfants en créant un environnement stimulant.

L’atelier 0 à 6 mois

Conseils pratiques pour accueillir votre bébé, l’accompagner et le stimuler. Vous pouvez participer dès votre grossesse

L’atelier 6 à 18 mois

L’éveil de bébé sur les plans sensorimoteur, cognitif, social et affectif. Les grands sujets de prévention la parentalité positive.

Modalités

Samedi, de 9h30 à 11h30

Animé par Jacqueline Le Guigo, ergothérapeute

Inscription gratuite mais obligatoire

Dates rentrée 2025 – 2026

  • 13 septembre 2025 – MSP Rieux-volvestre – 0-6 mois
  • 11 octobre – MSP Carbonne Volvestre – 6-18 mois
  • 15 novembre – MSP Carbonne volvestre – 0-6 mois
  • 13 décembre – MSP Rieux-VOlvestre – 6-18 mois
  • 17 janvier 2026 – MSP Carbonne Volvestre – 18-36 mois

Ateliers pour les parents : le développement de l’enfant

Le développement sensorimoteur, c’est un processus naturel, qui permet aux bébés de comprendre le monde, de développer leur coordination, leur éveil au monde, leurs compétences sociales, en utilisant leurs sens et mouvements.

Pour favoriser ce développement, il est essentiel de soutenir l’exploration des enfants en créant un environnement stimulant.

L’atelier 0 à 6 mois

Conseils pratiques pour accueillir votre bébé, l’accompagner et le stimuler. Vous pouvez participer dès votre grossesse

L’atelier 6 à 18 mois

L’éveil de bébé sur les plans sensorimoteur, cognitif, social et affectif. Les grands sujets de prévention la parentalité positive.

Modalités

Samedi de 9h30 à 11h30

  • 15 mars 2025 – MSP Carbonne Volvestre – 0-6 mois
  • 5 avril 2025 – MSP Rieux-Volvestre – 6-18 mois
  • 17 mai 2025 – MSP Rieux-Volvestre – 0-6 mois
  • 21 juin 2025 – MSP Carbonne Volvestre – 6-18 mois
  • 12 juillet 2025 – MSP Carbonne Volvestre – 18-36 mois

Animé par Jacqueline Le Guigo, ergothérapeute

Inscription gratuite et obligatoire : 06 02 29 60 26

Création d’un café des femmes à Rieux-Volvestre

Création d’un café des femmes à Rieux-Volvestre

En tant que sage-femme, je me suis rendue compte de la difficulté des femmes à échanger, partager et se soutenir sur des sujets qui touchent à leur intimité. Notre société ne nous offre pas souvent l’occasion de nous retrouver entre femmes pour parler de sujets de femmes.

La féminité, le sexisme, la ménopause, la maternité, la puberté, les règles, la sexualité, le rapport aux hommes, l’amour, le fonctionnement de notre intimité… restent tabous, malgré la libération de la parole.

Un Café des femmes à Rieux-Volvestre est l’occasion de créer un espace de sororité pour s’exprimer et se soutenir. Un endroit où des femmes de toutes générations peuvent échanger sur leur expérience personnelle et créer ainsi une entraide et une solidarité féminine.

Ce Café des femmes s’adresse à vous si l’expérience vous tente et que vous êtes une femme.

Informations pratiques

  • Premiers RDV les mardi 29 octobre et 3 décembre 2024 de 18h à 20h
  • À la maison de santé de Rieux-Volvestre
  • Autour d’une boisson et de quelques gourmandises
  • Inscription auprès de Estelle STAUDER au 06 64 61 73 40 par SMS de préférence www.msprieux.fr

Lunettes, bilan visuel des enfants, rétinopathie diabétique : pensez orthoptiste

Lunettes, bilan visuel des enfants, rétinopathie diabétique : pensez orthoptiste

Vous avez besoin de lunettes ?

Si vous portez déjà des lunettes

Un examen de la vue pour prescription éventuelle de lunettes est proposé
Avec une possible modification de la correction
L’adressage du médecin n’est pas obligatoire

Dans le délai de validité de votre précédente ordonnance de lunettes :

  • Jusqu’à l’âge de 5 ans – ordonnance précédente valable 1 an
  • Vous avez entre 5 et 42 ans – ordonnance précédente valable 5 ans
  • Après 42 ans – ordonnance précédente valable 3 ans
Si vous NE portez PAS de lunettes

Un examen de la vue pour prescription éventuelle de lunettes est proposé
Accès direct – l’adressage du médecin n’est pas obligatoire

Pour les personnes ayant entre 6 et 49 ans, n’ayant pas de pathologie de l’œil.


Vous êtes diabétique ?

Dépistage de la rétinopathie diabétique

Un examen par rétinographie – sans dilatateur (fond d’œil non mydriatique) vous est proposé
Recherche d’autres complications de l’œil liées au diabète

Pour toutes les personnes diabétiques
Qui n’ont pas de pathologie de l’œil
Recommandé 1 fois par an a minima
En téléophtalmo avec Dr Couzinet, ophtalmologue

Pensez au bilan visuel pour vos enfants

Parlez à votre médecin du bilan chez l’orthoptiste

La vue est un sens essentiel pour le développement
de l’enfant. Un bilan visuel permet de détecter
d’éventuels troubles de la vision et de les corriger
le plus tôt possible.

Les dépistages visuels sont recommandés
pour tous les enfants à : 9 mois, 3 ans
et 6 ans + possibilité de consultation ophtalmo en suivant

Un contrôle vers l’adolescence est fortement conseillé.

Votre enfant à des troubles de l’apprentissage ?
De quand date son dernier bilan visuel ?

Ces examens sont réalisés lors d’une consultation avec un orthoptiste conventionné sans dépassement d’honoraire

Florent VIVINI, orthoptiste – 15 rue du préau, 31310 Rieux-Volvestre
07.65.28.09.58 – www.msprieux.fr – Prise de RDV sous 15 jours

La consultation orthoptiste est remboursée (sauf franchise mutuelle)
Vous devrez avancer le tiers payant mutuelle

Intervention de la MSP de Rieux-Volvestre à l’école dans le cadre de la semaine moins d’écrans

Intervention de la MSP de Rieux-Volvestre à l’école dans le cadre de la semaine moins d’écrans

En 2023 et 2024, l’équipe de la maison de santé s’est associée à l’école élémentaire de Rieux-Volvestre lors de la semaine évènement « Moins d’écrans, un jeu d’enfants ».

Pour la deuxième année consécutive, deux professionnels de la MSP sont venus à la rencontre des enfants et de leurs enseignantes : le Dr Bastien Jeudy-Brosset, médecin généraliste et Marie Lamarque, psychologue.

Les jeudi 25 et vendredi 26 avril 2024, ils ont ainsi échangé 45 minutes avec chacune des classes de l’école, permettant un temps dédié pour tous les élèves, du CP au CM2. Plusieurs activités ont été proposées aux différentes classes en fonction de leur niveau, afin d’expliquer les liens entre santé et exposition aux écrans, en abordant différentes thématiques.
Chaque classe a participé à deux activités adaptées à l’âge des enfants permettant l’implication de chacun et un dialogue actif avec eux dans un cadre ludique.

Image by pch.vector on Freepik

Quizz culture générale sur la santé et les écrans : classes de CP et CE

Deux panneaux « OUI » et « NON » ont été disposés de part et d’autre de la pièce, et les enfants devaient se déplacer soit vers l’un soit vers l’autre selon les questions posées par les intervenants.

Par exemple : Est-ce que regarder la télévision le soir aide à s’endormir ? Est-ce regarder des écrans change notre alimentation ? Est-ce qu’utiliser des écrans peut avoir un effet sur nos émotions ? etc.

Ceci a permis de parler avec les enfants du rapport entre santé et utilisation des écrans, à partir de leurs connaissances, en abordant avec eux les impacts sur le sommeil, la sédentarité et le surpoids, la gestion des émotions, les apprentissages.
Mais aussi de déconstruire certaines idées reçues, par exemple concernant les troubles de la vue, les comportements violents etc.

Classement des contenus selon l’âge : classes de CE et de CM

Les enfants avaient à leur disposition un ensemble d’images représentant différents contenus disponibles sur écrans : films, séries, jeux vidéo.
Répartis en petits groupes de 5 ou 6 élèves, ils devaient les classer selon l’âge jugé approprié pour les regarder.

Le but de cette activité était d’expliquer aux enfants pourquoi il y a des âges adaptés ou non aux contenus visionnés, et les risques si l’enfant est trop jeune pour regarder, notamment les troubles du sommeil et en santé mentale.
Elle a également permis de leur donner des repères pour comprendre l’âge recommandé d’un programme ou d’un jeu : explication du classement PEGI.

L’échelle du cyberharcèlement : classes de CM

Les enfants avaient en leur possession trois cartons de couleur verte, orange et rouge et devaient en lever un à l’énoncé d’affirmations faites par les intervenants concernant des comportements sur les réseaux sociaux ou Internet en général.

Par exemple : On t’écrit pour prendre de tes nouvelles ; On t’envoie des messages pour se moquer de toi ; On t’envoie des vidéos qui te mettent mal à l’aise et que tu ne veux pas voir ; etc.

Signification des couleurs :

  • Verte : « c’est OK »
  • Orange : « dis stop ! »
  • Rouge : « protège-toi, parles en ! »

Les intervenants ont pu lors de cette animation expliquer pourquoi les comportements de harcèlement sont inappropriés voire dangereux, et informer les enfants sur la conduite à tenir.

Cela a permis d’apporter des précisions sur les notions suivantes :

  • de respect de l’intimité : rien n’est vraiment privé sur Internet
  • les impacts sur la santé mentale du harcèlement
  • les ressources pour réagir et/ou les prendre en charge s’ils/elles sont victimes de cyberharcèlement.

Juin 2024
Dr Bastien Jeudy-Brosset, médecin généraliste
Marie Lamarque, psychologue

La MSP à l’école de Rieux-Volvestre : un franc succès !

La MSP à l’école de Rieux-Volvestre : un franc succès !

Caroline Avezou, chirurgien-dentiste, et Laetitia Subra, assistante dentaire, de la maison de santé de pluriprofessionnelle de Rieux-Volvestre, ont récemment mené une action de sensibilisation à l’hygiène bucco-dentaire auprès des élèves de l’école primaire.

En avril 2024, sur 4 demi-journées, elles ont rencontré toutes les classes, du CP au CM2, pour leur parler de l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire.

Au programme

  • Un échange sur les connaissances des élèves
  • Une explication ludique de ce qu’est l’hygiène bucco-dentaire et pourquoi elle est importante : pour pouvoir manger, parler sans difficulté et éviter les douleurs.
  • Une mise en pratique avec des conseils individualisés sur le brossage des dents à l’aide d’un dentifrice révélateur de plaque.
  • Les enfants étaient très intéressés par les interventions et ont posé beaucoup de questions.

L’équipe de la maison de santé a apprécié la collaboration de l’école, qui s’est montrée très accueillante et impliquée dans le projet.

Voici quelques conseils aux parents pour que leurs enfants continuent à avoir de bonnes habitudes d’hygiène

Motivez vos enfants à se laver les dents régulièrement en leur expliquant les avantages du brossage de dents.

Montrez l’exemple en vous brossant les dents vous-mêmes deux à trois fois par jour, pendant deux minutes.

Amenez régulièrement vos enfants chez le dentiste pour un contrôle, même s’ils n’ont pas de problème particulier. Cela permettra de prévenir les caries et autres maladies bucco-dentaires et de familiariser les enfants avec le cabinet dentaire.

L’équipe de la maison de santé est fière de la réussite de cette action de sensibilisation et espère que les enfants continueront à prendre soin de leurs dents.

Caroline AVEZOU.
Mai 2024

Ateliers Stimul’Ergo 2024

Ateliers Stimul’Ergo 2024

Furturs ou jeunes parents, la maison de santé de Rieux-Volvestre vous propose des ateliers Stimul’Ergo.

L’atelier Stimul’ergo® « Nouveau-né 0-6 mois » aborde le développement du nouveau-né dans les domaines :

  • moteur global et fin,
  • sensoriel et perceptif,
  • cognitif, langagier, social et affectif.

L’atelier Stimul’ergo® « Le petit explorateur : 6-18 mois » :

  • Le développement du tout-petit entre 6 et 18 mois dans les domaines moteur global et fin, sensoriel et perceptif, cognitif, langagier, social et affectif. 
  • La motricité libre

Inscription auprès de Jacqueline LE GUIGO, ergothérapeute : 06 02 29 60 26